J’avais prévu d’écrire cet article pour t’annoncer la mise en ligne de mon nouveau site internet. J’aurais pu te dire un truc du genre : Viens découvrir mon cabinet de tarologue près de Colmar ! Viens voir mes nouvelles formules, et apprendre ce que tu ignores encore de ma grande passion depuis plus de 15 ans : Le Tarot de Marseille.
Ça c’est pour la pub ! Mais aujourd’hui j’ai envie de te raconter une autre histoire. J’ai envie de te parler de femmes. Celles qui m’ont poussée à assumer en partie qui je suis aujourd’hui et ce que je fais. Celles qui m’inspirent.
Je vais te parler de ce que je trouve de sacré en toutes les femmes, car ce sujet me touche particulièrement aujourd’hui !
De ta vulnérabilité nait ta force
Je reviendrai dans un prochain article sur le sujet des hommes, souvent oubliés de notre viseur spirituel mais qui vivent eux aussi des mutations non négligeables que je me ferai un devoir d’évoquer prochainement. Toi, « Homme », je t’invite donc à rester parmi nous. Cet article te concerne toujours !
La première fois que je me suis sentie transcendée par le caractère sacré de la féminité, je n’étais encore qu’une « petite-fille-femme ».
Je devais avoir 28 ou 29 ans. Et l’une de mes amie souhaitait devenir mère mais n’y parvenait pas. Je la voyais se battre, entre les traitements de PMA, les piqûres, les examens, les analyses. Courir de porte en porte entre le cabinet médical, le labo, l’hôpital. Tomber en pleine réunion de boulot, disparaître des radars, pour se relever entre chaque échec, s’inscrire à la gym, prévoir des week-ends pour essayer d’oublier et puiser dans ses ressources les plus profondes et insoupçonnée pour sans cesse se relever. Elle se trouvait en pleine perte de son estime personnelle en tant que femme. Blessée dans sa féminité.
Et pourtant moi, je la regardais d’en bas, combative, guerrière, en pleine possession de cette féminité. Comme si cette féminité justement était un glaive brandi en avant. Je l’ai trouvée si belle et si puissante !
De là j’ai débuté une réflexion sur les femmes et leur rapport au féminin. Il y a de ces combats silencieux qui même si ils sont accompagnés par un partenaire, se jouent seuls !
La femme sacrée
La femme sacrée, c'est ta mère, ta grand-mère, ta tante. C’est toi, c’est moi, c’est aussi ta sœur, ta compagne ou ta fille.
C’est cette gamine qui est tiraillée entre deux idées contradictoires, qui ne sait pas très bien si elle doit se protéger des garçons en faisant attention aux vêtements qu’elle porte, où si elle doit s’autoriser à arborer l’image qu’elle souhaite sans restriction car elle est libre.
C’est cette jeune femme qui se rend seule au planning familial pour bénéficier d’une contraception, qui court à la pharmacie demander une pilule du lendemain ou qui affrontera seule l’épreuve d’une IVG.
C’est cette femme qui reçois des propos machistes dans la rue ou au travail, qui se verra attribuer une promotion minime après des années d’ancienneté. Celle qui osera et celle qui n’osera pas entreprendre.
Ou encore cette mère qui élève seule ses enfants, celle qui attend son mari tard dans la nuit, celle qui chérit les siens et ouvre sa demeure avec générosité. La femme mûre qui s'entend dire qu'elle s'enlaidit en vieillissant. La vieille femme qui se bat avec pugnacité dans les associations pour défendre les plus faibles. C'est aussi la femme trahie qui apprends à redonner sa confiance à ceux qui la méritent, la femme à terre qui se relève pour se reconstruire plus grande et plus solide...
J’en oublie mais il en existe bien d’autres!
Résilience
J’ai été beaucoup de ces femmes. J’ai rencontré des hommes formidables aussi. Certains m’ont soutenue et je les remercie. D’autres m’ont laissée affronter seule les pires moments.
Des hommes et des femmes m’ont parfois bousculée et obligée à faire ressortir le pire comme le meilleur de moi-même. Aujourd’hui j’ai appris à m’aimer et me donner ce que je mérite. J’ai appris que dans chaque épreuve il y avait un cadeau. Une opportunité à saisir, quelqu’un à construire. C’est comme ça que l’année dernière j’ai décidé d’ouvrir mon propre cabinet et de m’établir en tant que tarologue à Orbey où je vis avec mes enfants. D’autres le faisaient, alors je me suis lancée.
Affirmer qui l’on est !
Je ne vais pas te dire que ça a été facile. J’ai d’abord eu du mal à m’assumer en tant que telle.
Ma famille n’est pas du genre à verser dans l’ésotérisme. Chez moi on ne croit pas beaucoup à la voyance. Alors pendant un temps j’ai hésité à me montrer et à afficher mon nom et ma photo.
Puis je me suis dit que si des personnes se déplaçaient à mon cabinet pour me rencontrer, si ces personnes venaient chez moi pour se livrer en toute confiance, je leur devais bien ça. Je me devais de me livrer un peu à mon tour pour nous remettre sur un pied d’égalité.
Ma meilleure amie.
Pour terminer cet article, il me semble important de te parler de celle qui m’a toujours soutenue, qui me donne des forces et sans qui ce nouveau site aurait bien moins d’éclat.
Ma meilleure amie !
Ma meilleure amie, dans le registre de la féminité sacrée et de la sororité, on ne trouve pas mieux ! Ma complice de toujours même si parfois on ne se donne pas de nouvelles pendant des mois est celle dont l’amitié se trouve toujours intacte à mes yeux. Celle qui m’a toujours écoutée sans jamais me juger. Celle qui a tant partagé avec moi. De nos amours d'adolescentes, à nos déceptions professionnelles en passant par notre rapport complètement opposé à la maternité. On a réalisé nos projets et surmontés nos rêves brisés. Ensemble on a tout traversé!
C’est une femme de talent qui n’a pas hésité à faire six cent kilomètres pour venir m’apporter son aide dans cette nouvelle aventure. C’est l’auteure de toutes les photos que tu trouveras sur mon site internet.
Et surtout, et c’est là que je veux en venir, c’est la femme à qui je dédie ce tout premier billet.
Merci à toi Ambre.
Je t’aime pour toujours et à jamais.
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